![Un halo, que moi j'appelle «arc-en-neige»](/media/2021/arc-en-neige.jpg)
Après quelques mois de trop passés à essayer à tout prix de boucler un article pour expliquer tous mes déboires dans mes tentatives de l'année passée de rafraîchir un peu mon matériel informatique et les logiciels que j'utilise, je me dis qu'il est grand temps de faire une pause et de parler un peu d'autre chose en attendant.
Surtout que, ce début d'année est plein de promesses pour moi. Je suis à la fin de ma [convalescence](/articles/Compte%20à%20rebours.html), j'ai reçu plein d'intéractions motivantes autour de [hablo](https://git.marvid.fr/Tissevert/hablo) et je m'apprête d'ici quelques jours à entamer la thèse en Traitement Automatique des Langues dont je rêve depuis si longtemps !!
![Une horloge binaire](/media/2020/horloge.jpg)
J'ai jamais été une grande enthousiaste de l'été. Comprenez-moi, sur le papier le concept me plaît beaucoup : le summum d'exubérance florale, le vert profond des feuillages, la nature à son paroxysme d'activité, les portées de canetons, pas encore tout à fait des halbrans, qui déjà s'aventurent nager un peu plus loin de leur mère. Mais mes étés n'ont jamais tellement ressemblé à ça.
Les étés ont toujours été trop chauds pour moi. Déjà les étés de mon enfance, que je regrette pourtant maintenant pour la fraîcheur de leur souvenir me paraissaient des fournaises. Il faisait plus de 30 degrés, avec parfois des pics de chaleurs à 35°C, voire 36°C. On appelait ça la «canicule» parce qu'il faisait très chaud. Bon, la chaleur s'estompait la nuit, hein, quand même, il devait faire maximum 16°C ou 17°C. Faut rester dans la mesure.
![Les deux serpents du logo python invitent Eve à manger la pomme d'Apple](/media/2020/python+mac.png)
La semaine avait plutôt bien commencé. Bien sûr, tout le retard accumulé sur le projet n'allait pas disparaître comme ça mais, quand même, pour une fois les choses donnaient l'impression d'avancer. Pour une fois, l'univers entier semblait avoir consenti à un léger répit pour redonner de l'espoir à la petite équipe du labo. Pour la première fois depuis quelque semaines, je faisais autre chose que harceler des gens par courriel pour obtenir des détails sur les solutions magiques qu'ils nous avaient fait miroiter au moment de déposer des demandes de financement pour le projet, découvrir et corriger une n<sup>ième</sup> incohérence dans le corpus voire une erreur d'encodage dramatique dans les fichier ou faire le bilan sur tout ce qui n'allait pas dans les tâches déjà entamées et parcourir avec crainte la longue liste de celles restantes. J'écrivais du code nécessaire pour le projet, j'entraînais le programme de reconnaissance de structure de texte par apprentissage automatique.
C'est le moment qu'a choisi Mon Chercheur pour débarquer dans le bureau. Il avait besoin de comparer la classification des articles de l'Encyclopédie par domaine de connaissance selon deux sources qui publiaient le texte. Il me montre rapidement comment il s'y prend : il utilise les pages web de chaque projet pour dresser les listes par domaine et essaye de copier-coller les résultats dans un fichier texte pour pouvoir ensuite effectuer les comparaisons. Ça marchait franchement pas si mal jusqu'à ce qu'il tombe sur sa majesté la Botanique, qui est venue titiller son sens de la ténacité avec sa cour de 4000 articles. Clairement, la méthode crapi-crapaud que j'te copie-colle le texte des pages web, ça allait bien deux minutes.